Carte blanche à Barrio Libre

L’oeil de Miro – la chronique de notre fidèle spectateur
BARRIO LIBRE (Première partie : @Dog’Nigo
Il se trouve que ces deux mêmes formations ont été programmées en mars 2017 dans la même soirée ; je suppose que ce n’est pas un hasard 

😉
DOG’NIGO (Eric GAROT- chant/guitare, Noam CHABBI – guitare et MÉLINE – claviers/dulcimer) m’avait laissé un souvenir plus électro-pop que cette évolution électro-manouche se terminant par des influences celtiques, sans doute du fait des origines bretonnes de Méline… Les compositions, plus enjouées et toniques musicalement, mériteraient une prosodie plus compréhensible car on y sent des subtilités méritoires. Sans doute un réglage de mon Sonotone 

;-)) Dans tous les cas, le brio du lead-guitariste, la voix de l’animateur du groupe et les variations des claviers donnent une cohésion très efficace, surtout dans les parties où les trois voix se conjuguent. La salle, malheureusement assez parsemée, n’a pas mis longtemps à comprendre les qualités intrinsèques de nos musiciens. Un hit pourrait les propulser dans plus d’ambition ; il n’est pas impossible que « Le mangeur de planètes » en devienne un… Oui la route est parfois longue mais le plus beau reste de la parcourir ! 

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Côté BARRIO LIBRE (Javier BLANCO – guitare/voix, José BLANCO – basse, chœurs et Mehdi MESSAOUDI –batterie/percussions) nous avons retrouvé la même fougue de ces doux machos – oh, ne le prenez pas mal ! – qui ont tout d’espagnol (et dont je ne parle pas la langue), c’est-à-dire ce paradoxal mélange de tonicité virile et de douceur douloureuse. Je ne ferai que répéter sans me dédire ce que j’écrivais en mars 2017 : ils « ont ensuite balancé leur rock pur métissé d’influences pop avec une efficacité redoutable. J’ignore d’où ils sortent mais c’est comme si les Troggs avaient copulé avec Indochine quelque part en Espagne avec l’ingé son de Pink Floyd et celui des Beach Boys ; normalement ça ne donnerait rien sur le papier mais en vérité, (c’est ça) le style BARRIO LIBRE »
Et je répèterai aussi ma conclusion d’alors : « autant de découvertes dans la programmation de la MJC pousse à me demander pourquoi on ne se bouscule pas plus à ses portes ! Allez-y plus souvent et incitez vos amis à quitter un peu la télé ! 

😉 »
Allez voir des spectacles vivants ! Sans la scène live, la culture s’appauvrirait sacrément !
Bonnes soirées ! 

😉
mp